Vous pouvez désormais effectuer vos opérations bancaires dans le métavers après que le prêteur américain JP Morgan a ouvert mardi un salon dans le monde virtuel basé sur la blockchain de Decentraland, devenant ainsi la première grande banque à le faire.
Dans ce salon virtuel, vous pouvez acheter des parcelles de terrain virtuelles avec des jetons non fongibles, ou NFT, et faire d'autres achats en utilisant des crypto-monnaies.
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Avant d'atteindre le salon, vous êtes accueillis par un tigre et un avatar du PDG de JP Morgan, Jamie Dimon.
La banque a dévoilé son monde virtuel, appelé Onyx Lounge, en même temps qu'un rapport montrant les types d'opportunités commerciales que les entreprises peuvent trouver dans le métavers.
"Le métavers va probablement infiltrer chaque secteur d'une manière ou d'une autre dans les années à venir, l'opportunité de marché étant estimée à plus de 1 000 milliards de dollars (880 milliards d'euros) de revenus annuels", indique le rapport.
JP Morgan a déclaré qu'elle envisageait de "jouer un rôle majeur dans le métavers" et qu'elle pourrait contribuer à résoudre les problèmes du monde virtuel actuellement traités dans la vie réelle, comme la validation des comptes et la prévention des fraudes.
L'intérêt pour le métavers s'est accru en octobre dernier après que Facebook a annoncé qu'il changeait son nom en Meta pour refléter son orientation vers le monde virtuel, où les utilisateurs pourront travailler et se rencontrer.
Les entreprises et la publicité dans le Métaverse
Le métavers, qui existe déjà notamment dans le domaine des jeux, pourrait offrir un potentiel publicitaire considérable, que des entreprises telles que Nike tentent déjà d'exploiter avec des produits et des façades de magasins basés sur la technologie NFT.
Le rapport de JP Morgan note également qu'entre juin et décembre de l'année dernière, le prix moyen des terrains virtuels a doublé, passant de 6 000 dollars (5 000 euros) à 12 000 dollars (10 000 euros). Il prévoit également que les dépenses publicitaires dans les jeux atteindront 18,4 milliards de dollars (16 milliards d'euros) par an d'ici 2027.
"Cette économie de la propriété démocratique, associée à la possibilité d'interopérabilité, pourrait débloquer d'immenses opportunités économiques, les biens et services numériques n'étant plus captifs d'une plateforme de jeu ou d'une marque unique", indique le rapport.